Troubles obsessionnels compulsifs et apparentés
Selon le type d’obsessions et de compulsions, ces troubles sont :
Les troubles obsessionnels compulsifs et apparentés sont des troubles qui consistent en des obsessions (pensées intrusives répétitives) et des compulsions, qui sont des comportements/rituels visant à neutraliser les pensées, diminuant ainsi l’anxiété.
Les troubles obsessionnels compulsifs
Les troubles obsessionnels compulsifs se caractérisent par des schémas de pensée obsessionnels, répétitifs et anxiogènes et par des comportements compulsifs de lavage, d’ordre ou de vérification. Les compulsions servent généralement à soulager l’anxiété, mais seulement à court terme. À long terme, les compulsions aggravent en fait les obsessions. Les TOC ont de nombreux sous-types, mais les plus courants sont les suivants :
- TOC – phobie des germes / type lavage des mains
- TOC – type symétrie
- TOC de type vérification
Le traitement des TOC diffère en fonction du type, de l’apparition et de la gravité du problème. La psychothérapie (par exemple, la thérapie cognitivo-comportementale), seule ou en combinaison avec des médicaments, est le traitement de choix.Vous trouverez des thérapeutes spécialisés dans les TOC à la Clinique Dr. Un simple appel téléphonique peut vous aider à prendre le contrôle de votre trouble obsessionnel-compulsif.
Trouble de la dysmorphie du corps
Le trouble dysmorphique du corps, comme son nom l’indique, concerne les obsessions relatives à la forme et à l’aspect des parties du corps. Plus précisément, il s’agit d’un trouble de l’image corporelle caractérisé par des fixations persistantes et intrusives sur un défaut imaginaire ou léger de l’apparence.
Les personnes souffrant de BDD peuvent ne pas aimer n’importe quelle partie de leur corps, mais les préoccupations les plus courantes concernent les cheveux, la peau, le nez, la poitrine ou le ventre. Bien qu’un défaut perçu puisse n’être qu’une imperfection légère ou même inexistante, pour une personne souffrant de BDD, il est perçu comme proéminent, provoquant une anxiété sévère, une détresse émotionnelle conduisant à l’altération du fonctionnement quotidien.
Une personne souffrant de BDD est très susceptible de passer une grande partie de son temps à:
- Se camoufler (maquillage, coiffure, chapeaux, etc.)
- Se regarder dans un miroir
- Éviter les miroirs
- Se gratter la peau
- Se soigner de manière excessive
- Faire de l’exercice physique de manière excessive
- Faire des changements excessifs de vêtements
- Faire recours à la chirurgie esthétique
Selon des études, le trouble obsessionnel-compulsif peut apparaître dès l’adolescence et n’est pas spécifique au sexe, ce qui signifie que les hommes et les femmes peuvent être affectés de manière similaire. La psychothérapie est le traitement de choix.
Trouble de la thésaurisation
Le trouble de la thésaurisation se caractérise par une forte envie de collectionner ou d’acheter des objets sans besoin et par une grande difficulté à se débarrasser d’objets inutiles, à les donner ou à les jeter. Ces personnes attribuent généralement une certaine signification aux objets, et l’importance perçue des objets thésaurisés dépasse de loin leur valeur réelle, de sorte qu’il leur est très difficile de se débarrasser de ces objets.
Une personne souffrant d’un trouble de la thésaurisation peut ressentir une grave détresse émotionnelle à l’idée de jeter des objets inutiles en raison d’un sentiment d’attachement à l’égard de ces objets. Dans les cas les plus graves, la sécurité de l’accumulateur devient la première préoccupation pour deux raisons générales :
- Risque d’incendie : sorties bloquées, papiers empilés, cartons empilés
- Risque pour la santé : infestation de cafards et de souris, déchets d’animaux domestiques en surnombre, nourriture et ordures entassées ou risque d’effondrement des piles d’objets sur les habitants.
Trichotillomanie (trouble de l'arrachage des cheveux)
La trichotillomanie est une forme de trouble obsessionnel compulsif qui se caractérise par une forte envie de s’arracher les cheveux. La trichotillomanie peut apparaître chez les enfants dès l’âge d’un an.
La trichotillomanie consiste à s’arracher compulsivement les cheveux de la tête, des sourcils, des cils ou du pubis. L’arrachage de cheveux peut prendre différentes formes :
- Arracher de grosses poignées de cheveux, ce qui peut laisser des zones chauves.
- L’arrachage d’une mèche de cheveux à la fois.
- Inspecter la mèche après l’avoir arrachée.
- Jouer avec les cheveux après qu’ils ont été arrachés.
- Mettre les cheveux dans la bouche après les avoir arrachés.
Certaines personnes peuvent être très conscientes du fait qu’elles s’arrachent les cheveux, tandis que d’autres peuvent ne pas remarquer ce qu’elles font.
La trichotillomanie n’est pas une simple habitude à laquelle on peut facilement mettre fin. Il est important de comprendre les problèmes sous-jacents, l’anxiété et la gêne qui l’accompagnent et de demander de l’aide.
Le dermatillomanie
La dermatillomanie implique la formation d’excoriations névrotiques par grattage répétitif. Les excoriations névrotiques peuvent être initiées et déclenchées par une pathologie cutanée mineure (piqûre d’insecte ou acné), mais elles peuvent également être indépendantes de toute pathologie cutanée.
Peu importe le sous-type, la thérapie peut être très efficace pour les personnes souffrant de troubles obsessionnels-compulsifs et apparentés en les aidant à comprendre et à gérer leurs pensées intrusives et leurs comportements compulsifs. Elle fournit des stratégies pour réduire la fréquence et l’intensité de ces comportements, favorisant un meilleur contrôle et réduisant la détresse. En outre, la thérapie peut traiter l’anxiété et améliorer le fonctionnement général et la qualité de vie. Appelez-nous dès maintenant si vous ou un de vos proches souffrez de ce trouble de la délibération. L’aide est disponible!